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Implanter et maintenir un service de revues systématiques : ça ne se fait pas en criant « ciseaux » !

Le plus dur à une conférence du MLA c’est de choisir les ateliers, il y en a tellement que c’est décevant quand on se trompe. Le premier atelier auquel j’ai assisté sur les services de revues systématiques était super intéressant, alors je commence la conférence du bon pied !

L’atelier a débuté par une présentation de Catherine Bodin et Laurie Hellsten, de l’University of Saskatchewan, qui veulent identifier les meilleures façons de développer les compétences des bibliothécaires et des chercheurs pour qu’ils soient en mesure d’effectuer des revues systématiques. Par le biais de groupes de discussion avec des experts en revues systématiques elles ont exploré la question sous 4 thèmes : la complexité, l’investissement en temps, le processus d’apprentissage et la méthode d’enseignement. L’investissement en temps a été soulevé dans toutes les présentations de cet atelier : il est invariablement plus grand que ce qui était anticipé ! Que ça soit pour l’enseignement ou pour la réalisation des RS.

Quant au développement des compétences, il est ressorti des entrevues que celui-ci était long et demandait beaucoup de pratique, entre entres en évaluant des revues systématiques déjà existantes.

J’ai manqué la 2e présentation mais suis revenue pour assister à celle de Kate Krause qui nous a présenté l’évolution du service de RS implanté depuis 2 ans à la Texas Medical Center Library. Ils ont du apprendre à mieux encadrer le service, à s’assurer que les chercheurs savent réellement ce qu’est une RS et à revoir un peu leurs attentes face à ce service. Idéalement, limiter la clientèle aux chercheurs, leur faire signer un contrat et avoir une seule porte d’entrée au service (ex formulaire électronique). Éduquer les chercheurs : ils ne comprennent pas toujours très bien ce qu’est une RS ! Quant aux attentes des bibliothécaires, il a fallu être plus réalistes pour le temps requis (pour toutes les étapes du processus) et pour le résultat final : très peu de RS se rendront jusqu’à la publication ! Il ne faut pas se voir trop vite comme co-auteur de dizaines d’articles. Dans la même veine, Lynn Kysh, du Children’s Hospital Los Angeles, a fait le tour, avec beaucoup d’humour, des défis rencontrés lors de l’implantation de leur service. Oui, encore la question du temps et aussi celle de la surprise de voir tant de travail si rarement récompensé par la publication de la RS. Un truc à retenir : obliger les chercheurs à se présenter pour des rencontres en chair et en os, ça augmente leur implication dans le processus.

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